Tenter de se faire valoir en invoquant les grands esprits n'est pas le signe d'une grande personnalité,
tout comme user du copié/collé. Tout cela est indigne de la charge qui incombe à son auteur, mais il y a bien
pire...
La suite de l'éditorial consiste en une diatribe à l'encontre de son propre personnel !
Du jamais vu. C'est bas. Bas et mensonger.
L'évènement qu'est la grève des employés territoriaux est d'importance. Il aurait sans doute mérité un dossier complet avec documents à l'appui
et droit de réponse dans l'Echo du Binos, en lieu et place de la coûteuse propagande faite d'articles
dont l'unique but est de séduire les électeurs et futurs électeurs... à leurs frais, bien entendu.
Mais la France n'est pas une vraie démocratie, et les réflexes ne sont pas près d'être les bons, comme
vous pouvez le voir sur cette vidéo :
On pourrait reprendre et critiquer chaque phrase de la deuxième partie de l'éditorial, qui n'est finalement
que désinformation et manipulation en pure langue de bois et en langage administratif volontairement
abscons
(1).
Pas de vrais arguments donc, puisque l'exercice ne consiste qu'à dénigrer la pensée supposée
d'autrui. Mais, en plus, il y a dans ce texte une absence remarquable : L'impasse sur la première
revendication des personnels !
En effet, ces derniers demandaient
"L'ouverture d'un vrai dialogue social", comme vous pouvez le voir
sur le tract distribué à cette occasion.
Ce dialogue n'ayant pas eu lieu, il est alors facile de dénigrer le mouvement en clamant
"La période transitoire,
débutant au moment où l'on sait qu'un changement va avoir lieu, sans connaître encore exactement en quoi il consiste,
est difficile à vivre"(2).
Ce à quoi les personnels avaient répondu par avance en souhaitant sincèrement un dialogue plus apte à les
motiver dans l'exercice de leur tâche au service du public.
En lieu et place ils ont droit à ce monologue orienté et... mensonger.
Demandez à voir les feuilles de paye des agents et constatez par vous même s'il n'y a vraiment aucune "baisse des salaires"...
Comme le dit le Maire lui-même
"les fausses nouvelles ne résistent pas à l'épreuve des faits".
A propos, n'était-ce pas la même personne qui s'était présentée auprès de l'ancien Maire soi-disant comme militant syndical CGT
pour obtenir ses faveurs ? Et la même qui a juré pendant la dernière campagne électorale que les finances
de la commune étaient tout à fait saines ?
Hé oui, les fausses nouvelles ne résistent pas à l'épreuve des faits...
Peut-être que la vérité est plutôt à aller chercher dans la tribune libre de l'opposition municipale
voire dans celle de la majorité ou il est bizarrement question de "droits acquis". Schizophrénie ou début de lucidité
chez quelques élus, sincèrement de gauche, eux ?
J'ai comme la vague impression que l'histoire de la mauvaise gestion de la commune
(3). qui dure maintenant depuis
des décennies vient de franchir une étape majeure.
En conclusion, voici la citation complète de Jaurès à propos de la vérité :
"Le courage c'est de rechercher la vérité et de la dire, c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques."
Nuance...
(1) Exemple : "Faire entrer dans un cadre légal". Ah bon ? Il n'y avait donc pas de règle ou alors les règles étaient illégales ?
(2) Dans l'ours de l'Echo du Binos n° 62, il est toujours clairement indiqué "Toute reproduction, même partielle, est strictement interdite".
Force est de continuer à conclure que la convention de Berne, la directive européenne 2001/29/CE ainsi que l'article
L122-5 du code de la propriété intellectuelle ne s'appliquent pas à Seysses ? Incompétence durable, quand tu nous tiens...
(3) Visible, on ne se lasse pas de le rappeler, dans le
rapport de la chambre régionale des comptes