Débat pour la préparation du Congrès du P.S.
Dans le cadre des débats pour la préparation du congrès du Parti
Socialiste, une réunion a eu lieu à la salle des fêtes de Seysses
le Mardi 11 mars 2003 à 21 heures.
François Rebsamen, Maire de Dijon, secrétaire National aux fédérations
était venu défendre les contributions de François Hollande et évoquer
la situation politique après 10 mois de gouvernement de droite.
Les débats ont été ouverts par Jean-Claude Pons qui a remercié de leur
présence Hélène Mignon députée de la 6ème circonscription, François
Rebsamen déjà cité, Antoine Foulquier Maire de Seysses, Kader Arif
Secrétaire fédéral, Martin Malvy Président du Conseil Régional
tous présents à la tribune, et parmi la centaine de participants invités,
militants ou sympathisants, Monique Iborra membre du Conseil Régional et
Conseillère municipale de l'opposition à Muret, Alain Bertrand, Conseiller
Général et Maire de Frouzins, et Gérard Roujas Sénateur. Pierre Izard
Président du Conseil Général était excusé.
Jean Claude Pons a ensuite passé la parole à Antoine Foulquier.
Le Maire de Seysses a rappelé qu'à 77 ans il était le seul communiste
de son Conseil Municipal et qu'il s'était battu toute sa vie pour faire
triompher la gauche.
Hélène Mignon, a remercié Antoine Foulquier pour la mise à
disposition de la salle et pour le sens qu'il venait de donner à sa
présence. Elle a ensuite indiqué qu'un grand nombre de militants socialiste
n'ont pas de désaccord fondamental avec François Hollande et que cela leur donne
la possibilité de faire valoir certaines idées, par exemple sur la
construction de l'Europe sociale, sur la mise en oeuvre d'un pacte pour
l'emploi ou encore sur la modernisation des services publics.
Kader Arif est ensuite intervenu pour encourager les militants à ne pas
faire l'impasse sur l'alternance 2007, ce qui sous-entendrait une impasse
sur les échéances électorales de 2004.
François Rebsamen a pris ensuite la parole.
Pour lui, l'histoire retiendra positivement la période 1997-2002.
Un grand parti socialiste capable de s'inscrire dans la durée pour
installer les réformes sociales est absolument nécessaire à ses yeux, et
certaines pratiques doivent changer.
Le Maire de Dijon a alors cité
Göran Persson Premier Ministre de Suède pour qui il faut être dans
l'opposition comme si on était au pouvoir et au pouvoir comme si on
était dans l'opposition.
Il a souhaité que, même nommés ministre, ou Premier ministre, les
socialistes continuent d'être des militants responsables dans le parti.
Après un petit coup de griffe à Arnaud Montebourg qui, selon lui, fait
passer des valeurs plutôt de droite comme la justice et la morale, avant
les valeurs de gauche que sont le social et l'économique, il a conclu sur
la triple nécessité du respect des personnes, de la recherche d'une plus grande
hauteur de vue et d'une volonté de clarification.
Un débat s'est alors instauré dans le public. Le traitement des problèmes
des retraites y ont pris une large place. Monique Iborra est intervenue
notamment pour regretter qu'il n'y ait pas eu débat pendant la dernière
législature. La nécessité de s'appuyer sur l'Internationale Socialiste
pour faire avancer l'Europe sociale a également été évoquée et, en
conclusion, Martin Malvy s'est attaché à démontrer qu'il fallait que le PS
devienne un grand parti capable de gagner à lui seul 30% des voix au
premier tour des prochaines échéances électorales.
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