Au fond du couloir à gauche
Compagnie Vendaval Muret - Théâtre municipal Mardi 22 mars à 20h30 7 € / 5 € Ados + 10 ans et adultes Durée: 60 mn Réservations: Marionnettissimo 19, bis avenue St Germier 31600 Muret 05 34 46 10 08 billetterie@marionnettissimo.com Danse-Théâtre à Muret avec la Cie Vendaval Au fond du couloir à gauche Compagnie Vendaval 3eme prix au Festival des chorégraphes andalous, Séville 2003 Chorégraphie et interprétation : Carmela Acuyo Fernandez, Carmen Porras Rodriguez, Silvia Romero Bueno, Laurence Leyrolles Aide à la mise en scène : Anne-Catherine Nicoladze, Création lumière : Cédric Malan, Création son : Arnaud Bertrand, Photographie : Helana Peinado, Scénographie : Sarah Malan Coproduction : CIRCUITS Scène Conventionnée Auch Gers Midi-Pyrénées Avec le soutien du Conseil Régional Midi-Pyrénées, du Conseil général du Gers et de PYRAMID, fédération Midi-Pyrénées du réseau Chaînon. Remerciement à l'Avant-Scène Cognac À gauche, au fond du couloir… : chacun sait que c’est là que se trouve la salle de bains Au fond du couloir, à gauche, la féminité s'épanouit. Du bidet au miroir, elle caresse la baignoire, frôle la cuvette, se suspend à l'étendoir. Les perspectives sont mouvantes et le regard, de la sensualité au reflet, parcourt des bribes d'âges. La salle de bains rétrécit et explose, c’est le lieu d’une intimité particulière. La femme se séduit, s'évoque, se déforme et se forme, rit : une mise à nu de la féminité dans toute sa fragilité, sa sensibilité et sa complexité, pour quatre danseuses bouleversantes. Un spectacle fort, émouvant et léger à la fois, inteprêté par quatre danseuses espagnoles installées dans le sud de la France depuis 1998. La Dépêche du Midi, 3 mars 2004, lors de la création du spectacle « À la sortie du spectacle de ballet théâtre de la compagnie Vendaval, revenait en mémoire cette phrase de Simone de Beauvoir: "On ne naît pas femme, on le devient...".La brillante prestation des danseuses chorégraphes n'a pas laissé le public indifférent. Les quatre danseuses, originaires de Grenade, en Andalousie étudient, mettent à nu, dissèquent les rouages de la féminité, balançant sans cesse entre hystérie à la Almodovar et personnages désespérément psychotiques. Une vision délibérement grossie à la loupe, d’un univers où les êtres (féminins) ont bien du mal à trouver un équilibre parmi les différents rôles dans lesquels d'autres êtres (masculins ceux-là) absents de la scène, voudraient les contraindre au mépris de leur identité profonde. Alors, tout au long du spectacle, dont on soulignera la mise en scène parfaite, les interprètes changent-elles continuellement de tenues, en quête désespérée de celle qui collera le mieux à leur être véritable. » |