La ville de Seysses conduite à l’impasse…
Transfuge du RPR et entré au PS par pur opportunisme avec l'aide et la bénédiction de ses amis Francs-maçons, l’actuel premier magistrat de la commune étale son incompétence à longueur d’éditoriaux rabâchés dans l’Écho du Binos.
Après ses fameux copier-coller signés sans vergogne de son nom et ses élucubrations philosophiques de pacotille, nous avons droit dans le numéro 74 de Septembre 2012 à un grand numéro d’auto-satisfaction et de dénigrement de tout problème « qu’ici ou là », selon sa propre expression, des seyssois soulèvent.

Le premier paragraphe peut se résumer ainsi « En ces temps de crise, il faut faire des réformes pour réaliser des économies, soit, mais pas à Seysses puisque moi, tout ce que je fais depuis longtemps, est parfait ! »

Si tout le monde dit ça, on n’est pas près d’avancer. C’est évidemment surtout la marque du conservatisme et de l’immobilisme qui caractérise notre municipalité depuis longtemps. La marque de l’incompétence ? En tout cas, les signes abondent en ce sens. Et ce n’est pas en étalant la moindre futilité, photo de l’élu à l’appui, dans l’Écho du Binos que cela va changer quelque chose.

En réalité, il y a beaucoup de choix à faire qui iraient dans le sens d’une véritable économie.

En premier lieu la fusion d’Axe-Sud dans le Grand Toulouse ou dans la CAM en lieu et place d’une mini-communauté qui permet à un tout petit nombre d’élus de se partager à eux seuls un plus gros gâteau ! Même si, clientélisme oblige, on distribue "ici ou là" quelques miettes sous forme de repas bien arrosés... aux frais du contribuable !

Le second paragraphe est du déjà vu dans l’Écho du Binos. C’est sans doute pour la cinquantième fois qu’on nous l’assène : Les impôts locaux sont en dessous de la moyenne nationale des communes comparables, donc ceux qui disent que c’est trop cher, ce sont des menteurs ! Na !

Qui a dit que c’était trop cher ? Ce qui est reproché à la municipalité depuis longtemps c’est, d’une part, de ne pas faire grand-chose d’utile avec tout cet argent(1), et d’autre part, à cause d’une mauvaise politique financière qui remonte loin dans le temps(2), d’augmenter les impôts chaque année dans des proportions qui n’ont rien à voir avec le coût de la vie, et tout ça, toujours pour ne pas faire grand-chose de plus.

Notons au passage qu’en général, les municipalités de gauche votent souvent des taux d’imposition assez élevés mais rendent en contre partie de grands services à la population par l’investissement, c’est leur logique. Au contraire, la droite préfère des impôts moins élevés, à partir du moment où leurs électeurs admettent moins la nécessité d’équipement collectifs nombreux.

Nous sommes donc bien dans une municipalité gérée à droite par des gens qui se disent de gauche. Et même d’extrême droite si on se réfère à l’une des premières décisions du premier magistrat de la commune qui a été de supprimer les avantages fiscaux accordés par l’ancien Maire aux moins aisés de nos concitoyens !

Comme dit dans un précédent article, le courage serait d’augmenter substantiellement une fois pour toutes les taux d’imposition, et de se mettre au travail pour que ce soit l’ensemble de la population qui en bénéficie.

Se mettre au travail ? Au fait, puisque les impôts sont réduits et l’activité de la commune est réduite également, pourquoi les élus touchent pratiquement leurs indemnités à 100% ? Peut-être que là aussi en l’état actuel des choses il y a des économies à faire ?

Mais ici, bien sûr, on touche à quelque chose d’hyper-sensible ! Hélas, la seule chose qui compte pour certains…

Ce n’est pas la municipalité actuelle qui sortira Seysses de cette véritable impasse, il est grand temps qu’une opposition déterminée rassemblant le maximum de forces démocratiques au-delà des idéologies voit le jour pour sortir Seysses de sa coûteuse léthargie.


1) Et c’est bien ce que le rapport de la chambre régionale des comptes pointait du doigt en 2008 : Trop de dépenses de fonctionnement par rapport aux dépenses d’investissement.

2) L’actuel Maire fait partie de la municipalité depuis plus de 15 ans, rappelons-le…





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